Actuellement, deux sous espèces sont reconnues à
Ephippiger diurnus (qui remplace
Ephippiger ephippiger en France) : la sous espèce type,
diurnus dans une grande partie de la France (sauf la Haute Savoie

) et
cunii limitée au départements de l'Aude et des PO (et de l'Hérault ?). Dans le secteur à l'est de l'Hérault et quasiment jusqu'au PO, rattacher les ephippigère à une sous-espèce semble assez périlleux. J'ai relu en partie (et réactualisé le lien) les articles de Ritchie (voir
http://biology.st-and.ac.uk/supplementa ... apers.aspx) sur la
phylogénie de cette espèce dans cette région, et c'est peu dire que c'est complexe.
Essai de résumé très bref : Il y a plusieurs clades, des introgressions et au moins deux formes,
cunii et
crucciger, présentes toutes deux dans la sous-espèce
cunii : très schématiquement, la forme
cunii a l'abdomen noir et la forme
cruciger , les
tergites vert et noir et une croix noire sur le
pronotum. Les critères morphologiques pour distinguer n'ont pas l'air très fiables, il faudrait plutôt se fier aux
stridulations, mono ou di syllabiques chez
diurnus, 3 à 5-syllabiques chez cunii.
Crucciger semble faire la "liaison" entre
cunii et
crucciger, d'où de nombreux formes intermédiaires, inclassables. Saint-Guilem est dans cette zone, en limite ouest quand même, plus proche de
diurnus donc.
Sinon, j'avais posté ici :
viewtopic.php?p=349839#p349839 une photo des
cerques d'une éphippigère observée à Narbonne. On voit que la dent est bien après le milieu et donc bien plus proche de cunii que de diurnus.