[Ceruchus chrysomelinus] aesalinae

[Jul' de l'Opilo]

Cette rareté se trouve dans les mêmes conditions que Rhysodes sulcatus dans les vieux troncs pourris de hêtres et de sapins, dans les forêts froides ; et c'est d'ailleurs pour cela que ces deux espèces ont une station (au moins) en commun : Saint Amandin dans le Cantal !

[Petit Schtroumpf]

C'est Rucus qui crie z'aux Meloides ?

[le géorgien]

Il se prend en chasse d'hiver dans les troncs et souches mortes de plusieurs résineux, comme les Platycerus d'ailleurs (dans le feuillus), les imago en loge dès l'automne à côté des larves.
J'ai un pot qui en en fait en Forêt Noire en Allemagne en cherchant les carabes, pas très loin de la frontière française. Je pense même qu'il doit se prendre dans le Jura, après je ne sais pas en dehors des Alpes

Juste pour l'anecdote, j'ai pris Platycerus spinifer en compagnie de P. caraboides (bien mélangés !!!) dans d'énormes souches de hêtres en Navarre, pas très très loin de la frontière française. Ce que me fait dire que le spinifer d'Iraty n'est peut-être pas une chimère ?

[Lysbeth d'Alys]

En clair, c'est : Ceruchus chrysomelinus (Hochenwart 1785)
J'aimerais bien me trouver nez à nez avec l'un d'entre eux !!
Lysbeth d'Alys.

[Saturnin de la Poire]

Juste pour l'anecdote, j'ai pris Platycerus spinifer en compagnie de P. caraboides (bien mélangés !!!) dans d'énormes souches de hêtres en Navarre, pas très très loin de la frontière française. Ce que me fait dire que le spinifer d'Iraty n'est peut-être pas une chimère ?

il serait bon que tu nous fasses un sujet pour expliquer comment on le reconnaît des deux autres

pour ma part, j'avais en 1994 récoltés des larves de lucanides dans de l'épicea et les ai élevées, c'était P. caprea. Qui n'est classiquement pas donné du résineux...

[Cerdo]

tiens! j'ai chopé un platycerus en battant de l'épicéa de Sitka dans l'aube... faudrait peut-être que je le regarde mieux

[Zétrik]

il serait bon que tu nous fasses un sujet pour expliquer comment on le reconnaît des deux autres

Regarde ICI.
L'édéage reste la meilleure solution, les épines tibiales de P spinifer fesant souvent défaut.

[le géorgien]

Zétrik a donné le bon site, le même dont je me suis servi pour mes identifications : après c'est super facile ! Rien qu'à la "dégaine" et la couleur ou l'aspect plutôt on arrive à faire un premier tri qui s'avère toujours exacte à la loupe ! C'est une question d'habitude. Et puis les mâles ont des mandibules qui tranchent directement de caraboides, surtout chez les gros mâles qui peuvent atteindre 16mm.
L'histoire des épines est valable, je ne possède qu'un spinifer qui en soit dépourvu...et ce dans toutes les localités où je les ai trouvés.

J'espère avoir très bientôt un numérique et vous faire profiter de tout ça.

[le géorgien]

Pour les caprea de Sat', rien d'étonnant surtout si le bois était bien pourri, la résine et autres substances qui rendent les arbres habituellement repoussant pour toute une clique de saproxylophages spécialisés dans les feuillus, disparait parfois totalement.

Des larves de Lucanus cervus ont été trouvées comme ça dans des racines de vieux résineux...

[pat64]

Juste pour l'anecdote, j'ai pris Platycerus spinifer en compagnie de P. caraboides (bien mélangés !!!) dans d'énormes souches de hêtres en Navarre, pas très très loin de la frontière française. Ce que me fait dire que le spinifer d'Iraty n'est peut-être pas une chimère ?

Au coeur du bois?, chandelle ou aux sols