Je pense que nos connaissances sont liées à la manière dont nous les traitons : par un traitement, je suppose.
Pas forcément Pierre, les choses évoluent dans le bon sens (même si ce n’est pas à vitesse grand V), de nombreux produits phytosanitaires disparaissent chaque année, les rares nouveaux qui arrivent sur le marché ont un profil toxicologique intéressant vis à vis de la faune auxiliaire. Dans le cas présent, la lutte contre l'aleurode, il faut savoir que les auxiliaires tel que
Macrolophus (Punaise prédatrice),
Encarsia formosa et
Eretmocerus eremicis (hyménoptères
parasitoïdes) sont de plus en plus utilisés, car les rares produits phytosanitaires encore présents sur le marché permettent difficilement de réguler les populations (en tout cas leur application pose des problèmes : destruction des auxiliaires contre d’autres ravageurs, nombres d’application, champs réduit). Nous sommes bien sûr, à l’aube de la lutte biologique, car pour le moment elle est effective principalement sous abris (je parle des productions agricoles). Dans les revues spécialisées que je reçois au boulot, de plus en plus d’articles sont axés sur ce types de solutions : bandes enherbées en viticulture, haies composées en arboriculture, filet de protection, piège à
phéromone etc… . Tiens ce matin je reçois une revue sur l’arboriculture : un article porte sur la ‘biodiversité des arthropodes prédateurs de la mouche de l’olive en conduite conventionnelle avec enherbement permanent’… .
