Les aleurodes sont tristement célèbres en agriculture, notamment en culture sous abris où elles trouvent les conditions idéales pour proliférer.
De nombreux auxilliaires biologiques permettent néanmoins de bien contrôler les populations et la lutte biologique suplante progressivement la lutte chimique où beaucoup d'homologations ne sont plus reconduites.
C'est effectivement ce que j'ai lu mais le plus 'drôle', c'est que cette bestiole était vraiment bien seule... là où je l'ai photographiée.
Je suppose qu'il n'est pas possible de donner un nom de genre ?
Pierre
"C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas" (Victor Hugo)
Pour les exemplaires que j'ai photographiés moi-même, j'avais remarqué qu'ils étaient souvent bien cachés sous les feuilles et qu'on n'observait que ceux qui s'égaraient sur le dessus des feuilles.
Les bestioles ressemblent bien à celles qui sont classées inconnu dans la galerie.
On ne peut pas arriver au genre à partir des adultes qui se ressemblent tous comme deux gouttes d'eau! L'identification spécifique et la description de nouvelles espèces sont réalisées aux stades du puparium (4ème et dernier stade larvaire). La disposition des oeufs et leur couleur permettent aussi parfois d'arriver à caractériser l'espèce.
Sur une revue agricole de 1999 il est indiqué qu'en france il a été dénombré 16 genres et 26 espèces mais que ce nombre atteindra et dépassera 30 dans les prochaines années (où nous sommes!) compte tenu des différents signalements des pays limitrophes.
Les deux espèces les plus fréquentes rencontrées en serre sont Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum.
Les larves sont systématiquements sur la face inférieurs des feuilles.
J'allais oublier, il n'y a qu'une seule famille : Aleyrodidae
effectivement c'est un aleurode, plus précisément un hémiptère sternorrhynque (homoptère est un terme de l'ancienne classification mais c'est un autre sujet). il est difficile de différencier les adultes, les clé de determination sont basées sur le quatrième stade larvaire (ou puparium) qui sont fixées sur la face inférieure des feuilles et immobiles.
Pour ta bête je pencherais plutot pour Trialeurodes vaporariorum car les ailes forment un coeur et Bemisia est d'origine tropicale, présente en méditérrannée mais en Belgique...
je suis curieuse d'en connaitre un peu plus. sur quelle plante était ton bestio et le lieu: jardin, véranda ? l'hivernation de ces espèces reste un mystère. si quequ'un en connait un peu plus je suis preneuse ...