Merci pour toutes ces contributions.
De solides arguments pour le développement de ces systèmes participatifs.
Les naturalistes de terrain sont beaucoup plus rares, et précieux, que les bébêtes qu'ils observent!
Raison de plus pour valoriser leur action.
[Aeshna affinis] Aeschne
Animateur : Bertrand P
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Aeschne
Je suis heureux de la situation en Belgique alors car d'après nos recensement nous sommes de plus en plus nombreux.
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Aeschne
Peut-être qu'on pourrait avoir des exemples français ?
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
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- Localisation : yvelines
Aeschne
C'est certain, les bases de données c'est bien mais quoi en faire quand les scientifiques français font défaut. Ça n’intéresse pas grand monde les odonates.
C'est la même chose pour les abeilles sauvages, toutes les études sérieuses viennent de Belgique, même si un PNA est en cours pour la fin de l'année.
Pour revenir à la centralisation desbases , je vais prendre un exemple concret :
Le Parc naturel a réaménagé un zone sauvage qui était un peu à l'abandon avec la création d'une mare et de suintement en plus de la Bièvre qui traverse.
Pour les relevés que j'effectue : il faut les envoyer par mail au PNR, les rentrées dans labase de l'OPIE-SFO et dans celle de la SNPN qui réalise un suivi des mares en Île-de-France. Heureusement que ce n'est pas grand chose.
Deuxième exemple : la ville au j’habite a transformé un parc en refuge LPO. Je me propose de faire le suivi de l'évolution des populations surbase SFO. C'est non, c'est la LPO qui gère avec une personne que j'ai rencontrée qui n'y connait absolument rien en odonates.
Pour n'importe quoi, celui qui a les données à le pouvoir. Cela ne risque pas de changer demain.
Jean-Paul
C'est la même chose pour les abeilles sauvages, toutes les études sérieuses viennent de Belgique, même si un PNA est en cours pour la fin de l'année.
Pour revenir à la centralisation des
Le Parc naturel a réaménagé un zone sauvage qui était un peu à l'abandon avec la création d'une mare et de suintement en plus de la Bièvre qui traverse.
Pour les relevés que j'effectue : il faut les envoyer par mail au PNR, les rentrées dans la
Deuxième exemple : la ville au j’habite a transformé un parc en refuge LPO. Je me propose de faire le suivi de l'évolution des populations sur
Pour n'importe quoi, celui qui a les données à le pouvoir. Cela ne risque pas de changer demain.
Jean-Paul
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- Enregistré le : lundi 5 novembre 2007, 20:35
Aeschne
Sans crier cocorico j'ai l'impression qu'on est pas mal chez nous. Voici comment ça fonctionne en Belgique: on confie aux acteurs de terrain compétents les évaluations (en tout cas pour les odonates).
La Belgique est extrêmement peuplée donc les zones les plus intéressantes sont soit des zones privées, soit des zones protégées soumises à autorisation.
Mais attention il faut montrer patte blanche. J'ai mis 10 ans à me faire un nom comme prospecteur officiel et à obtenir le statut de "naturaliste chevronné non professionnel". Ces statuts sont obtenus après examen par les commissions nature de la DG03 des programmes proposés et des suivis proposés. Ceci fait l'objet d'une véritable présentation devant commission réunissant les agents DNF, les scientifiques et les acteurs de terrains professionnels et amateurs (ce fut mon cas il y a deux ans à Botrange). Après remise de projet (un petit mémoire) celui-ci est examiné et si l'intérêt est démontré alors la dg03 environnement distribue des permis de circuler. Il Le prospecteur fait son travail de terrain et encode sur lesbases nationales (OFFH ou Waarnemingen.be) et à la fin de l'année doit remettre un rapport d'activité qui est relu par une commission d'évaluation. Si la pertinence est démontrée alors l'autorisation est reconduite et le rapport intégré dans le rapport du plan triénal de la division nature et foret de la DG03. L'année passé j'ai remis en tout et pour tout plus de 80 pages de rapports (évaluations de population, début d'évaluation des résultat des travaux LIFE HF, plus annexes ethologie odonates, botaniques, arachnologiques; lépidoptères, orthoptères etc) .
Parfois de petites faveurs sont demandées aux prospecteurs ainsi j'ai chaperonné l"année passée un étudiant en fin d'étude dans sa recherche sur les odonates des HF.
La Belgique est extrêmement peuplée donc les zones les plus intéressantes sont soit des zones privées, soit des zones protégées soumises à autorisation.
Mais attention il faut montrer patte blanche. J'ai mis 10 ans à me faire un nom comme prospecteur officiel et à obtenir le statut de "naturaliste chevronné non professionnel". Ces statuts sont obtenus après examen par les commissions nature de la DG03 des programmes proposés et des suivis proposés. Ceci fait l'objet d'une véritable présentation devant commission réunissant les agents DNF, les scientifiques et les acteurs de terrains professionnels et amateurs (ce fut mon cas il y a deux ans à Botrange). Après remise de projet (un petit mémoire) celui-ci est examiné et si l'intérêt est démontré alors la dg03 environnement distribue des permis de circuler. Il Le prospecteur fait son travail de terrain et encode sur les
Parfois de petites faveurs sont demandées aux prospecteurs ainsi j'ai chaperonné l"année passée un étudiant en fin d'étude dans sa recherche sur les odonates des HF.

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- Enregistré le : lundi 21 juillet 2014, 14:59
- Localisation : yvelines
[Aeshna affinis] Aeschne
En France, on utilise tout de même les bases nationales au niveau régional IdF avec des CdC et un maillage de prospection.
Par exemple : http://odonates.pnaopie.fr/wp-content/u ... 3-2017.pdf
Jean-Paul
Par exemple : http://odonates.pnaopie.fr/wp-content/u ... 3-2017.pdf
Jean-Paul
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- Localisation : région rennaise (35)
Aeschne
J'avais perdu de vue ce post.dom73 a écrit :Pour revenir au sujet initial du fil, à savoir la rareté d'A.affinis en Bretagne, j'aimerais avoir l'avis de Timad (et des autres...) sur le rôle respectif des différents sites de saisie de données naturalistes.
Le lien de Timad amène sur le site de "Bretagne vivante". Par ailleurs, il me semble que faune-bretagne.org offre, depuis peu, un module "odonates"
Est-ce que le risque d'éparpillement des données a été évoqué voire résolu dans cette région, ce qui ne me semble pas le cas dans de nombreux autres contextes ?
Pour répondre à Dom dans le cas présent il n'y a pas de dispersion de données car elles alimentent une
voir ici.
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- Localisation : Champagny en Vanoise - Savoie
[Aeshna affinis] Aeschne
Merci à Timad pour la réponse, ça fait plaisir et ça rassure de voir que des procédures efficaces se mettent en place !
Dom