Un ami vient de me confier plusieurs photos de voyages pour détermination.
On commence par la Chine, province du Yunan, à Xishuangbana. Les photos ont été prises le 29 mars 2013 par Gérard Reynaud. La taille n'a pas été estimée.
Merci pour votre aide.
A chercher chez les Chlorocyphidae. Assez caractéristique avec les marques bleues et les spots rose sur le dessus du thorax.
Au choix dans les noms vernaculaires : stream sapphire, common blue jewel (avec ça je vous laisse trouver le nom scientifique )
Voila des noms qui en disent long sur la beauté de la bestiole !
Je ne sais pas quel nom il faut employer, Rhino ou Helio. Nous l'avons fréquemment rencontré en Malaisie et l'avons toujours appelé Heliocypha, comme dans le bouquin de A.G. Orr (2005). En 2009 dans Dragonflies of India, c'est Rhinocypha, comme dans Hong Kong Dragonflies (1995), sur le site Asia Dragonfly également.
Comme je vous l'ai dit Phil Benstead qui était notre "expert" en Malaisie et qui est le vérificateur pour l'Asie sur ce site l'appelait Heliocypha (comme pour H. biforata ou fenestrella).
Sur le site web du Dr Choong c'est Heliocypha.
Heliocypha semble le plus récent et je propose qu'on reste sur celui-ci pour les données nouvelles.
Il ressemble à H. biforata mais ce dernier à moins de taches bleues sur les côtés de l'abdomen, et des taches roses plus étendues sur la face dorsale du thorax. C'est pas facile à apprécier quand on les voit pas l'un à côté de l'autre mais évident quand ils sont sur le même site.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
Et un lien vers une photo de Chris, un américain de notre équipe (je vois qu'il les a légendés Rhinocypha... ).
C'est donc vraiment étonnant car cela semble non translucide sur ma photo, on dirait du papier d'aluminium coloré. Sur celle de Chris, on voit au travers...
En tout cas cela produit une irisation et en vol c'est pas mal!
Sur le mien pas de ptérostigma; en fait il y en a un mais très peu visible, il disparaît en vieillissant.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.