Remplacer les poisons habituels par:
Une pincée de bisulfite (de Na ou K), une pincée d’un acide en poudre quelconque (sauf celui auquel vous pensez aussitôt, non plutôt acide citrique ou acide oxalique), une goutte d’eau : Le dégagement d’anhydride sulfurique est non seulement très efficace, mais de plus il préserve la couleur de pas mal de bestioles.
Ça n’est pas indispensable, mais je l’utilise depuis longtemps pour les Hyménoptères et les couleurs en collection sont moins ternes.
Roger Naviaux, spécialiste mondial des Cicindèles, extrêmement méticuleux, n’utilise que ça, à l’exclusion de tout autre procédé.
Par contre : surtout pas les Orthoptères, qui tendent alors vers le rougeâtre.
Je n’ai pas essayé pour les Odonates mais je pense que ça ne doit pas trop convenir.
Pour les Lépido, ça n’est pas utile, le cyanure restant le meilleur, mais pour les Zygènes “cyanure-résistants ”, ça peut être utilisé sans inconvénient (Pour ceux qui ne sont pas fumeurs, car les Zygènes qui survivent aux chambres à gaz américaines ne résistent pas 2 mn au poison favori des pétunomanes.)
Sur le plan pratique d’utilisation :
Deux systèmes :
1/ Compliqué : Un bricolage permet de créer un compartiment dans le bouchon du flacon, accessible sans ouvrir celui-ci. On prépare son mélange avant de partir, mais on met la goutte d’eau au dernier moment. Mais une fois que c’est fait, c’est très commode.
2/ Simple : On prépare de toutes petites papillotes de papier d’aluminium contenant une pincée de chacun des ingrédients, au dernier moment, on trempe dans l’eau, on égoutte rapidement et on met dans le flacon.
Dans ce cas, on évitera de laisser jusqu’au lendemain, la possible réduction, au contact du métal, peut provoquer la formation d’hydrogène sulfuré, dont l’effet risque d’être contraire à celui attendu. Sinon utiliser du papier de chewing-gum.
