Afin d'éviter toute confusion avec les espèces précédemment présentées j'ai cru bon de joindre cette image à part ...
ici les taches alaires sont bien marquées et pourraient correspondre à un exemplaire de P.vulgaris, mais je n'en suis pas certain ; pour les tailles indiquées je me suis guidé par la longueur approximative de l'aile antérieure de visu, mais probablement cela se joue avec une marge d'erreur de quelques millimètres !
cela pour dire qu'il est toujours difficile de concilier photographies et captures, ces bêtes acceptant la pose durant un bref instant et prenant rapidement la fuite ...pour bien faire il faudrait disposer d'un aide de camp portant le filet dès l'envol !
jules
jules d\'oc : France : 23 6 2009 : Le Buisson : 48
beeeerk, je n'aime pas ces individus un peu atypiques...
parce que même si on donne un nom, il restera toujours un petit doute et cela peut démotiver...
L'étude suivante :
SAUER K.P. et HENSLE R., 1977. - Reproduktive Isolation, ökologische Sonderung und morphologische Differenz der Zwillingsarten Panorpa communis L. und Panorpa vulgaris Imhoff und Labram (Insecta, Mecoptera). Zeitschr. Zool. Syst. Evolut.-forsch. 15 : 169-207.
... a clairement démontré un isolement reproductif pré- et post-copulatoire entre Panorpa communis et Panorpa vulgaris. Il n'est donc pas question de remettre en cause la validité des espèces (ce qui le font ne se basent sur rien, puisque tant qu'aucune hybridation n'est démontrée, on en reste au constat de 2 espèces).
Cette même étude donne le critère de la taille de la tache basale comme suffisant pour distinguer les 2 taxons... mais avec des cas intermédiaires possibles ! Et quand on regarde un communis très tacheté et un vulgaris peu tacheté, on se doit de douter !
Pour ma part, lors de révision de collection, j'ai parfois étiqueté communis/vulgaris. Je ne prends pas de risques (!), mais au moins, je ne fais pas d'erreur...
Pour en revenir à ton spécimen, je pencherais plutôt pour un communis. Certes, la bande sub-médiane possède une tache postérieure assez grosse, mais l'antérieure est non contigüe et petite. Le reste des taches sont typiques communis, avec, certes une tache basale un peu trop étalée...
J'espère que tout cela ne fait par retomber ta motivation pour découvrir les panorpes.
Quant à la photographie, je trouve qu'en approchant tout doucement, elles se laissent plutôt gentiment tirer le portrait...
Merci Pierre !
une variation de P.communis me satisfait, j'y avais bien pensé mais la grosse tache apicale m'a fait douter ; je ne me décourage jamais et sois assuré que je poursuivrai mes prospections lozériennes ...
pour la photo c'est bien vrai, sans mouvement brusque ces bêtes se laissent approcher et notamment au petit matin lorsque les températures ambiantes sont assez basses, mais tout de même il ne faut pas s'éterniser !
et j'ajouterai que je suis persévérant face à l'inconnu, il m'a fallu plus de 10 ans pour comprendre comment les larves de Agapanthia villosoviridescens en Aubrac comme en Margeride étaient contaminées par un Diptère alors que dans cette Famille je suis absolument ignare et sans l'aide précieuse de l'éminent Hans Peter Tschorsnig j'en serai resté à la case départ ...
comme quoi il n'est jamais trop tard pour apprendre, il suffit de s'armer de patience et d'accepter de l'aide pour tout ce qui peut être litigieux !
