Décidément, , tu es meilleure en Sphecidae que moi en Ichneumons.
Effectivement, les
Astata font partie des très rares Sphecidae chassant des hétéroptères, plusieurs d’entre elles sont noires et pourraient bien ressembler à peu près à ça.
De toute façon, dans ce cas, comme dans de nombreux cas sur photos, on ne peut pas se servir des clés car trop de caractères ne sont pas visibles.
Déjà, il manque toujours le premier caractère de la clé : Combien de cellules submarginales ?
Ici, si l’on pouvait voir nettement si les
ocelles postérieurs sont déformés (
Tachysphex, *****, Larra et quelques autres), ça aiderait : C’est un caractère qui réduit bien les recherches et qui fait distinguer très facilement un
Tachysphex d’un
Pompile auquel il ressemble souvent.
Non, ici, à part l’angle que forme le
collare, peu de caractères génériques, c’est vraiment l’aspect général et ces bandes de
pruinosité argentée sur les 3 premiers
tergites qui m’a fait reconnaître ***** *****, (Fabricius, 1775).
( Au départ nommé
Sphex ***** par Fabricius).
Comme ce genre, assez fainéant, préfère utiliser des trous existants que de creuser lui même, bien qu’il sache le faire, je ne me suis pas attardé trop longtemps sur les punaises. De plus, comme ils sont actifs en hiver dans le sud, le trou en question n’était peut-être qu’un abri provisoire.
De toutes façons, les Sphecidae en général et à ma connaissance les Apidae (C’est certain pour
Xylocopa), éclosent dés l’automne et passent l’hiver à l’état d’
imago, dans leur cellule d’origine ou dans un autre trou, selon les cas.
Cherchez encore un peu demain, peut-être que ça me permettra de découvrir un «confrère» en Sphecidae, lundi je vous ferai un petit topo sur ce genre qui fait partie d’une de ces sous-famille non homogène, aux caractères peu déterminants, avec des genres particulièrement difficiles.
