En fonction de la manière dont est écrit le nom d’un taxon, on peut savoir à quel niveau taxonomique il appartient.
Voici donc les quelques règles qu’il faut connaître pour s’y retrouver (pour la zoologie uniquement).
10/2007
Notez qu’il n’y a jamais d’accents !
Il est aussi plus sympa de préciser l’ordre et la famille lorsqu’on explique à une personne qui ne sait pas de quoi on parle.
Lorsqu’on connaît le genre mais pas le nom de l’espèce, on remplace celui ci par "sp." qui signifie species (espèce). Cette partie du nom reste en romain.
Exemple :
Vespa sp.
Remplacer le nom de genre par son initiale.
A n’utiliser que lorsqu’on est certain que l’interlocuteur sait de quel genre on parle !
Exemple :
Une fois que Vespa crabro a été cité une fois en entier on peut parler de V. crabro ou de V. velutina
Le descripteur (ou auteur) est la personne qui a décrit pour la première fois l’espèce. Lorsque on veut être rigoureux, on indique son nom et l’année de description après les noms de genre et d’espèce (en pratique ... c’est le genre d’info qui n’intéresse que les spécialistes mais cela peut-être utile).
– Généralement pas de prénom
– En entier (on peut faire une exception pour Linné (L.) et Fabricius (F.)...)
– pas d’italique pour le descripteur
– Lorsque l’espèce a changé de genre (remaniements taxonomiques), le descripteur est indiqué entre parenthèses.
– Le nom de descripteur se rapporte au terme qui le précède immédiatement (quelque soit son niveau taxonomique)
Exemples :
– Vespa crabro Linné, 1753
– Anthophora plumipes (Pallas, 1772)
Lorsqu’une espèce a été décrite plusieurs fois, c’est le nom d’espèce et le descripteur les plus anciens qu’il faut utiliser, c’est la règle d’antériorité (sauf cas très particuliers).
Exemples :
– Anthophora retusa (L. 1758)
– Anthophora (Pyganthophora) retusa retusa (L. 1758)
– Anthophora (Pyganthophora) retusa meridionalis Pérez 1879