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Patrick Bonneau
Mes pièges à Insectes
Ou comment se débrouiller avec les moyens du bord !
lundi 22 décembre 2008

 11/08

Introduction

Après avoir longtemps pratiqué les méthodes habituelles de capture des insectes, ce qui m’a permis, pour exercer mon adresse, de réaliser tous les outils nécessaires (filet à papillon, nappe de chasse, filet fauchoir, filet troubleau, tamis Winkler, etc...), je me suis tout naturellement intéressé aux systèmes de piégeage.

Ayant un grand sens du bricolage, les problèmes posés par la réalisation m’ont autant passionné que l’utilisation des pièges.

D’autant que le manque de moyens, et, avouons-le, le défi posé par cette contrainte, m’ont amené à utiliser avec le maximum d’ingéniosité le plus de matériaux de récupération.

Ceci d’autant plus que le vol ou la destruction (volontaire ou due aux intempéries) d’une partie du matériel n’incite pas à y consacrer beaucoup d’argent.

Les bouteilles en plastique de petit, moyen ou grand format sont naturellement les plus employées.

A elles seules, elles représentent la majorité du matériel nécessaire.

Dans cet article, la réalisation est plus ou moins détaillée.

C’est que l’idée même de récupération fait qu’il ne peut y avoir un plan type, et que la réalisation de chaque piège est adaptée au matériel récupéré.

Ce sont mes solutions qui sont présentées, mais, si vous souhaitez vous y mettre, retenez plus le principe et les idées que la copie conforme, et nul doute qu’avec le matériel que vous trouverez des solutions originales vous apparaîtront.

Recommandations

Le piégeage est une technique très efficace qu’il faut pratiquer avec discernement.

Il ne faut cesser de rappeler aux débutants que la chasse à vue, ou du moins « manuelle » (filet, nappe de chasse, etc...) reste la première à pratiquer tant que l’on n’a pas un minimum de connaissances.

C’est celle qui permet le mieux d’apprendre à observer et à connaître.

Elle permet aussi de choisir ce que l’on attrape et de limiter ses captures.

Sauf cas bien particuliers, il ne faut capturer que ce que l’on pourra étudier.

Après, quand on a quelques connaissances, les différents modes de piégeage deviendront utiles.

Il est vrai que seul le piégeage systématique permet d’affiner certains inventaires ou de se donner une idée plus précise d’une faune locale.

Le piégeage ne doit être pratiqué que dans des buts bien précis et doit être limité dans le temps.

Le nombre des bêtes qui meurent pour rien est énorme par rapport aux espèces que cette technique peut apporter.

Il est néanmoins fréquent de remettre à des collègues les insectes que l’on ne conserve pas, en fonction de leurs propres sujets d’études.

De plus, la pose des pièges est parfois rendue laborieuse, par leur encombrement quand on doit en amener plusieurs dans une longue marche, et par le poids de l’appât, sous forme de bidons pleins de liquide. Elle représente une activité beaucoup moins agréable que la recherche à vue des insectes.

Leurs relevés réguliers sont aussi une contrainte s’ils sont rapprochés et si on a eu les yeux plus gros que le ventre (trop de pièges dans trop d’endroits différents).

Les relevés devront être effectués tous les 10-15 jours, guère plus, même en saturant les pièges en sel qui assure la conservation.

Cette périodicité risque d’être écourtée dans des régions très chaudes et sèches, ou en période de canicule, le liquide s’évaporant parfois très vite.



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Dernière mise à jour :
mercredi 9 mars 2022